L’endroit est devenu obsolète mais quelques âmes perdues
ou voyageurs hasardeux s’y attardent encore. Certes on n’y croise
moins de monde, le commentaire plus rare et le rythme est plus
lent mais finalement… le p’tit Lu est toujours présent,
et il a 10 ans !
10 ans de crayon quotidien
10 ans de noir et de couleurs
10 ans d’ombres et de lumières
10 ans de recherches et de persévérance
10 ans d’apprentissage et de stagnation
10 ans d’échanges et de silences
10 ans de critiques et d’encouragements
10 ans de partages et de rencontres
10 ans de fonds musicaux
10 ans de fatigues et d’énergies
10 ans avec vous et sans eux
Hé wè gros !
Au début, c’était comme une blague, avec des dessins
minutes, et puis s’en suivent des associations, expos et
projets divers. Mais hélaaaas les ombres de Facebook et autres
réseaux planent, et le p’tit Lu (car c’est son nom, pas le mien),
est dépassé. Dans le noir il se bat mais se fatigue aussi,
il soupire, il se pose question. Échanges et retours, qui sont
sources de motivation, disparaissent à leur tour… Alors
comme beaucoup de blogs, Le p’tit Lu glisse doucement
vers l’obsolescence, vers… la MORT.
Et là j’aurais pu taper le mot “FIN” !
Mais non ! Baaah non ! Pas envie ! J’fais c’que j’veux !
Menfoo ! Ranafoot ! Après la mort, la renaissance !
Ok, le rôle est diffèrent, néanmoins pas inutile !
Le p’tit Lu est devenu une armoire de rangement, une
farde virtuelle, un rassemblement, une zone de repli, un lieu
où JE choisis (toujours) ! L’espace où JE décide (toujours) !
Chose finalement pas si aisée dans le vrai monde.
Hé wè gars !… Quoi qu’on en pense, ce plaisir est assumé !
Aujourd’hui, grand seigneur que je suis, je dédie
ce post à tout ceux qui sont là depuis le début !
Aussi, pour ceux qui ont le courage des nieux, je vous propose
un petit best of en images d’il y a 10 ans à aujourd’hui.
La sélection fut longue, si pénible, tellement difficile…
Du premier aux derniers, ces personnages,
je les aiiiiiiiime encore tous !
Cliquez sur l’image ci-dessous
et ils défileront pour vous !
Bien à vous,
Ludo !
